Depuis 2000, en Suisse 90 % des gens divorcent « sans faute » !

Depuis que la Suisse a décidé que la notion de « faute » n’avait plus rien à faire dans un divorce, chercher à savoir qui est à l’origine ou la cause de la séparation n’a plus aucun intérêt. Le plus simple et le plus sage lorsqu’un couple souhaite divorcer en Suisse, est de le faire amicalement, par consentement mutuel. Pour ce faire, le mieux est de s’accorder sur tout ce que le divorce va impliquer (qui garde les meubles du salon, quelle pension verser ou réclamer, etc.). En effet, vu que le règlement de la plupart des points potentiellement litigieux est amplement standardisé pour un divorce suisse, chercher à contourner ces règles est pour ainsi dire d’avance voué à l’échec dans quasi tous les cas.

 

Éviter les bagarres inutiles avec la médiation

Tout savoir sur le divorce suisse, notamment son coût

Source : www.divorce.ch

Prenons quelques exemples. En Suisse, inutile pour monsieur de chercher à réduire la pension à verser à la mère pour ses enfants, le montant dû est fixé (15 % du salaire net pour un enfant, 25% pour deux, 30 % pour trois, etc.). Inutile aussi qu’il essaie d’obtenir la garde des enfants. Si les parents sont d’accord, elle sera conjointe. Sinon, il est plus que probable qu’elle sera confiée à la mère (d’autant plus s’il s’agit de jeunes enfants). De même, que madame n’envisage pas de bénéficier d’une rente à vie. Au cas où elle obtiendrait une pension, celle-ci serait dégressive et à durée limitée ! Bref, si on n’arrive pas à trouver un terrain d’entente pour ceci ou cela mieux vaut faire appel à un médiateur (https://divorce.ch/tout-sur-le-divorce/les-autres-alternatives/la-mediation ) !

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